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Dystopia

Actualités

Une chronique pour Philip K. Dick goes to Hollywood

ThémysR a lu et aimé Philip K. Dick goes to Hollywood, le recueil déjanté de Léo Henry réédité aux Règles de la nuit.

« J’ai particulièrement aimé la réécriture de l’histoire des Beatles, avec un John Lennon qui devient meurtrier, et Lemmy bassiste du plus grand groupe de tous les temps. Les lettres de Philip K. Dick sont à la fois décousues et intrigantes et la vie de Bobby Fisher presque aussi extraordinaire que la vraie histoire du champion d’échecs.

C’est un recueil court mais réjouissant à lire, idéal pour ceux qui aiment l’humour un brin décalé et les petites histoires dans l’Histoire.»

L'intégralité de la chronique est à retrouver sur le site Les chroniques de l'imaginaire.

Deux nouveautés du Visage Vert en précommande

Deux nouveautés du Visage Vert sont en approche !

Un roman, Chronique de l’enfant-loup, de Cristián Vila Riquelme, traduit de l’espagnol (Chili) par Philippe Muller.

« Ainsi, quand les carabiniers furent à moins de deux mètres de lui et que les chiens s’agitèrent à cause de sa proximité, il fit face à l’un des arbres qui le dissimulaient et montra les dents en poussant un grognement rauque. Les chiens commencèrent à aboyer, essayant inutilement d’arriver jusqu’à lui. Il joua à la perfection son rôle d’animal traqué et lança un cri déchirant lorsque les carabiniers le firent tomber à l’aide d’un lasso passé autour de son cou. Alors, les chiens hurlèrent, aboyèrent, s’élancèrent vers l’avant, le menacèrent, le mouillèrent de leurs pattes insolentes, l’entourèrent comme des policiers de l’autre monde. »

Et un essai, Histoire mythique de l’amérique de Lauric Guillaud.

« Avant même sa découverte, l’Amérique a été inventée. Elle a hanté l’imaginaire européen, les rêves et les croyances des naïfs, des fous ou des persécutés. Elle a été la terre des déracinés, des visionnaires et des utopistes, puis celle des colons puritains, convaincus d’être les « élus » de Dieu chargés d’y bâtir une Nouvelle Jérusalem. Il appartiendra ensuite aux Pères fondateurs de « recréer » un monde en Amérique, sous l’égide de la Providence, en abolissant le temps historique et en créant une « mythologie » nationale. »

Les deux titres sont à paraître pour le 1er février, mais vous pouvez déjà les précommander par ici, avec les précédents livres du Visage Vert : Catalogue.

Une chronique pour Yama Loka Terminus de Léo Henry et Jacques Mucchielli

Alors que Yama Loka Terminus, dernières nouvelles de Yirminadingrad, de Léo Henry et Jacques Mucchielli paraît en Folio SF cette semaine, voici un chouette retour de lecture par JMG sur le blog Diaspora galactique :

« Yama loka Terminus est sombre, poétique, parfois exigeant et difficile à saisir. Mais ces nouvelles sont d’une beauté incroyable et d’une puissance évocatrice rare. Une lecture incontournable de ce début d’année. »

Auto-Uchronia de Francis Berthelot dans Libé !

Une très belle chronique d'Hubert Prolongeau sur Auto-Uchronia ou Fugue en zut mineur de Francis Berthelot dans Libération du mardi 2 janvier 2024 !

« Et c’est là que Berthelot se venge de cette vie qu’on lui a trop imposée, en inventant ce qu’il serait devenu s’il avait dit «oui» à la proposition du libraire : amour partagé, initiation sensuelle, émancipation, rupture familiale… Le fantasme de cette nécessite d’un prince charmant salvateur pourrait faire sourire si elle n’était pas portée par une grâce permanente. Drôle, émouvant, Berthelot puise en lui-même de quoi réaliser un rêve commun à beaucoup : inventer ce qu’il aurait pu être. Il s’arrête à l’aube de ses 20 ans. On aimerait que, vérité ou uchronie, il poursuive ce chemin le long de ses souvenirs. Vrais ou faux. »

Nouvelle chronique pour Auto-Uchronia de Francis Berthelot

Mureliane a lu Auto-Uchronia ou Fugue en zut mineur de Francis Berthelot et son chouette retour est à lire sur le site Les Chroniques de l'Imaginaire :

« Les lecteurs habituels de l'auteur y retrouveront son style à la fois lyrique et précis, et reconnaîtront l'un des décors importants de Rivage des intouchables, par exemple, ainsi bien sûr que des types de personnages qui reviendront dans toute son oeuvre. Ceux-ci sont écrits avec tendresse, tout en douceur et nuances. Le long silence de l'écrivain Berthelot semble avoir rendu son écriture encore plus lumineuse, empreinte d'une grâce grave et ironique qui lui appartient en propre. »

Auto-Uchronia est dans Têtu !

Auto-Uchronia ou Fugue en zut mineur de Francis Berthelot est dans Têtu !

Dans la sélection « Sous les radars » proposée par Eva de la Iibrairie Les Mots à la bouche (Paris 11e).

« Il est un des grands noms de la science-fiction française, et son livre Rivage des intouchables, allégorie de l’épidémie de sida, est un classique du genre. Après huit ans d’absence, Francis Berthelot revient avec un nouvel ouvrage, qui mélange autobiographie et uchronie. L’auteur évoque, dans une première partie, son enfance et son adolescence, avant que tout ne bascule et que sa vie ne prenne un nouveau tour. »

Deux nouvelles chroniques pour Auto-Uchronia !

Milouch a lu Auto-Uchronia ou Fugue en zut mineur de Francis Berthelot et a été profondément touchée. Elle en parle dans la newsletter La Compote de Côme :

« C'est un des rares bouquins que j'ai lus d'une traite, en un seul jour, tellement la projection était forte. Francis Berthelot y raconte d'abord son enfance, celle d'un garçon de la bourgeoisie, brillant, bien élevé mais déjà au prise avec des questions existentielles dont une des plus importantes : comment vivre son homosexualité dans le monde hétéronormé des années 60. Au milieu du livre, à la faveur d'une rencontre, le récit bascule de l'autobiographie au rêve biographique et à ce qu'aurait pu être la vie de Berthelot si il avait pris la décision de fuir, se libérer de sa famille et de suivre ses envies d'écriture et d'amour. C'est un livre qui frappe très fort des thèmes que j'ai déjà évoqué ici : la famille, la vie queer, l'existence aux autres… Mais ici le texte a encore plus résonné pour moi que de nombreuses fois. Question de contexte, question de récit mais aussi et bien sûr question de style. Celui de Berthelot est clair, lumineux, reprenant beaucoup du roman d'apprentissage. C'est un livre que je conseille plus que de raison. De par la facilité avec laquelle on peut se projeter dans son texte mais aussi pour l'optimisme qui en ressort. »

Soleilvert renchérit sur le blog La sortie est au fond du web :

« Écrit d’une plume alerte, élégante, sans amertume, Auto-Uchronia ne dresse pas le portrait à charge d’un monde révolu, qui sous les dorures d’une croissance économique jamais retrouvée rangeait néanmoins sous le tapis les trublions. L'odyssée individuelle du narrateur nous le rend d’autant plus attachant et s’inscrit dans la lignée des Mots de Sartre ou de Si le grain ne meurt de Gide. »

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