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Dystopia

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Les mystères de Sherlock Holmes, Jean-Pierre Naugrette

Un nouveau Visage Vert est arrivé !

Dans Les mystères de Sherlock Holmes de Jean-Pierre Naugrette, Holmes et Watson reviennent à Stoke Moran pour résoudre définitivement l’affaire du ruban moucheté, le célèbre détective devient tour à tour gentleman cambrioleur, mangeur d’opium ou collectionneur de timbres. Le duo reprend ici du service, quittant le brouillard de Londres pour se rendre en Suisse, en Écosse, finalement en Autriche où le décor spectaculaire des montagnes près de Salzbourg est le théâtre d’une scène digne de celle des chutes de Reichenbach.

C'est l'occasion de découvrir ou redécouvrir les précédents romans et recueils de l'auteur parus au Visage Vert : Sherlock Holmes et le Mystère de St ClereDestination CérèsExit ViennaLes Hommes de cireRetour à Walker Alpha.

Derrière le grillage en numérique

Derrière le grillage de Guillaume Chamanadjian, luvan et Sébastien Juillard est désormais disponible en version numérique !

Si vous avez loupé le financement participatif en début d’année, vous avez désormais deux possibilités pour vous procurer le recueil avant l'été :

- jusqu’au 16 juin, nous proposons le livre papier en précommande sur notre site ;
- dès aujourd'hui la version numérique est disponible sur le site des éditions Scylla.

Prochaine étape : la parution en librairie le 15 octobre !

Derrière le grillage en précommande

Vous n'avez pas osé ou pas eu le temps de participer au financement participatif des éditions Scylla pour Derrière le grillage ? Grâce à la coédition avec Dystopia, nous vous donnons une deuxième chance de lire le recueil... cet été !

Derrière le grillage, c'est un souvenir d'enfance marquant confié à plusieurs auteurs, autrices et artistes. Guillaume Chamanadjian, luvan et Sébastien Juillard signent le premier volume, avec 3 novellas du cyberpunk au post-apo. Le recueil est également illustré par Lise L., Lia Vespérale et Elvire De Cock, sous une superbe couverture d'Arnaud S. Maniak.

Nous ouvrons une rapide précommande du 6 au 16 juin sur notre site, en attendant la parution officielle en librairie le 15 octobre.

Pour l'occasion, il est aussi possible de commander le livre + un sac Dystopia !

Un exemple de partie au Crépuscule

Pour mieux comprendre le jeu en mouvement, voici un exemple de partie de Notre Crépuscule de Melville Tilh-Pluñvenn, sur la chaîne VirgileJDR.

Nimaël est la Sorcière de la Tarasque, Melville est la Sorcière du Saule Pleureur, Eugénie la Sorcière de l'Œuf et la partie est menée par Virgile.

Les trois Sorcières partent en quête d'un conteur fabuleux, d'une encre légendaire ou d'une plume miraculeuse pour produire une histoire qui restera après la fin, comme témoignage que le monde magique a existé. Fête sur un atoll du Pacifique aux cocktails improbables, intrusion dans la bibliothèque très privée du Quinto Segredo à New-York, pèlerinage auprès du premier arbre au Parc national de Vodlozero en Russie... on passe des péripéties à l'émotion !


Virgile et Melville débriefent ensuite la partie et abordent le jeu sous l'angle du meneur : quels choix Virgile a fait pour préparer sa partie en utilisant les conseils et les aides de jeu ? comment il s'est emparé de l'univers et du système de jeu ? quels problèmes ont pu se poser et comment le livre a pu aider ?

 

Le Crépuscule dans la compote

Deux retours enthousiastes pour Notre Crépuscule de Melville Tilh-Pluñvenn dans la newsletter dominicale La Compote de Côme !

« Melville, à l’inverse de bien trop d’auteurices indés, n’oublie pas de prendre son lectorat par la main et de lui fournir moult conseils, guides et autres galerie de personnages pour la mise en place d’une campagne du jeu se fasse presque sans effort. Et puis il y a cette touche bien particulière qui consiste à te présenter un univers fantastique à la fois familier et original, touffu et plein d’interstices pour que tu puisses y glisser tes propres envies… Non vraiment, je suis conquis, mais qui en doutait ? »

Côme Martin

« Et comme d'habitude avec Melville c'est une explosion ! Plus incandescente et crépusculaire est celle-ci mais elle n'en est pas moins révolutionnaire !!
[...] Et en le lisant, j'y ai aussi vu une galaxie queer sur le point de disparaître. Je ne sais pas si c'était dans les intentions de Melville d'en parler mais les parallèles se font avec ces espaces en marges, petits, si riches et pourtant si fragiles qu'une ordonnance ou la reprise d'un quartier pourrait faire disparaître.
En plus de porter toute cette charge politique, Notre Crépuscule se fend aussi d'une écriture parcellaire (certains diraient ergodique) et didactique à la fois. On nous donne les clefs du camion mais on nous accompagne dans ce leg ! »

Milouch

Notre Crépuscule, système et aides de jeu

Dans Notre Crépuscule de Melville Tilh-Pluñvenn, les Sorcières se définissent par leur héritage, leur arcane, leurs sentiments sur le Crépuscule et quelques détails techniques. 

La magie est libre et poétique et les actions des Sorcières réussissent toujours. Mais un tirage de pierres vives permet de déterminer les conséquences plus ou moins fâcheuses qui pourraient en découler. Lors d'un tirage, chaque pierre claire permet d’assurer qu'un dommage collatéral ne se produira pas, et c’est au joueur ou à la joueuse de choisir quoi sécuriser :

Action réussie dans les temps
Rien n’est immédiatement détérioré
Pas de conséquences pour moi
Pas de conséquences pour mes allié·es
Pas d’avantage pour mes adversaires
Attire l’attention autant que prévu
Le monde secret ne se dégrade pas (en cas d'utilisation de la magie)

Le meneur ou la meneuse de jeu n'applique pas toutes les répercussions possibles, mais en choisit une ou deux parmi la liste selon la situation.

Pour le meneur ou la meneuse de jeu, des fiches de grimoire permettent de s’approprier des factions, des figurants, des lieux et des reliques, et de les combiner dans l’une des 24 amorces d'intrigues proposées dans le jeu.

Notre Crépuscule vu par Melville

Melville Tilh-Pluñvenn revient sur la place de Notre Crépuscule qui vient clôturer une sorte de tryptique commencé avec Bois Dormant et L'INSURRECTION.

« Au début, il y a eu Bois Dormant. Je dis au début, mais Bois Dormant n’est pas mon premier jeu ; j’avais déjà publié Sur les Frontières, Summer Camp et Aux Marches du Pouvoir, notamment. À vrai dire, quand j’ai écrit Bois Dormant, je me disais même que ce serait peut-être mon dernier jeu de rôle. J’avais l’impression d’avoir fait le tour de quelque-chose. Il faut croire que je me trompais.

Au début, donc, il y a eu Bois Dormant. Un jeu qui parle de difficulté et d’espoir, un jeu qui parle d’apprendre à se pardonner, s’aimer et se faire confiance, un jeu infusé de réflexions sur l’effondrement écologique du monde, sur la politique comme organisation de la vie collective et puis sur les territoires pirates comme a pu l’être la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.

Ce n’était pas mon premier jeu nourri de pensées politiques, mais c’était celui dans lequel - je crois - c’était le plus manifeste. Je l’ai écrit en 2018, il est sorti chez Jydérie en 2020 ; début 2021 je m’attelais à L’INSURRECTION. Pas le même éditeur, pas la même approche, pas les mêmes mécaniques et pas le même sujet, et pourtant il m’a été évident que les deux jeux étaient reliés. Là aussi, on parle de politique, là aussi, on s’efforce de le faire avec le moins de manichéisme possible. Bois Dormant magnifie l’espoir qu’on puisse faire mieux ensemble malgrés les obstacles externes et internes, L’INSURRECTION souligne la complexité des moments d’embrasement, les contradictions internes de chaque partie prenante, l’entrelacement infini des histoires individuelle et de l’Histoire écrite par les grandes institutions. L’INSURRECTION est rouge comme le feu et la colère, elle répond en quelque sorte au verdoiement de Bois Dormant.

Si je pensais Bois Dormant comme une proposition unique et autonome lors de son écriture, il a été pour moi évident très vite qu’il y aurait une troisième couleur après L’INSURRECTION. Une troisième émotion suscitée par la course du monde et ce que j’y entrevois. Il y aurait du bleu, le bleu de cette tristesse mélancolique qui ne me quitte pas plus que l’espoir ou la rage.

On pourrait faire mieux.

Mais c’est si difficile.

Et peut-être, peut-être qu’on n’y arrivera pas.

Et quoi alors ?

Notre Crépuscule, c’est un récit sans échappatoire. C’est un monde qu’on ne sauvera pas, parce qu’il n’y a pas de remède. C’est le moment où l’on remplace la question “comment on s’en sort ?” par la question “qu’est-ce qu’on fait du temps qu’il reste ?”

Alors non, ce n’est pas joyeux, et il me semble même tout à fait compréhensible qu’on ait la tentation de détourner le regard. C’est compliqué de faire le deuil du futur. Même s’il s’agit de fantastique, même s’il y a des créatures magiques et de la sorcellerie, ça nous confronte aussi. Mais moi j’ai besoin de ça, en plus du reste. De garder en moi le vert, le rouge et le bleu, pour composer un rapport à mon environnement engagé, lucide et solide.

Aucune d’entre nous n’est immortelle et j’ai l’impression que l’on gagne à s’interroger sur ce que l’on va faire du temps qui nous a été imparti avant la fin. Si certains des récits que j’ai pu proposer vous donnent à ressentir, à réfléchir, à vouloir, j’aurais l’impression d’avoir fait bon usage du mien. »

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