Connexion
Dystopia

Un exemple de partie au Crépuscule

Pour mieux comprendre le jeu en mouvement, voici un exemple de partie de Notre Crépuscule de Melville Tilh-Pluñvenn, sur la chaîne VirgileJDR.

Nimaël est la Sorcière de la Tarasque, Melville est la Sorcière du Saule Pleureur, Eugénie la Sorcière de l'Œuf et la partie est menée par Virgile.

Les trois Sorcières partent en quête d'un conteur fabuleux, d'une encre légendaire ou d'une plume miraculeuse pour produire une histoire qui restera après la fin, comme témoignage que le monde magique a existé. Fête sur un atoll du Pacifique aux cocktails improbables, intrusion dans la bibliothèque très privée du Quinto Segredo à New-York, pèlerinage auprès du premier arbre au Parc national de Vodlozero en Russie... on passe des péripéties à l'émotion !


Virgile et Melville débriefent ensuite la partie et abordent le jeu sous l'angle du meneur : quels choix Virgile a fait pour préparer sa partie en utilisant les conseils et les aides de jeu ? comment il s'est emparé de l'univers et du système de jeu ? quels problèmes ont pu se poser et comment le livre a pu aider ?

 

Le Crépuscule dans la compote

Deux retours enthousiastes pour Notre Crépuscule de Melville Tilh-Pluñvenn dans la newsletter dominicale La Compote de Côme !

« Melville, à l’inverse de bien trop d’auteurices indés, n’oublie pas de prendre son lectorat par la main et de lui fournir moult conseils, guides et autres galerie de personnages pour la mise en place d’une campagne du jeu se fasse presque sans effort. Et puis il y a cette touche bien particulière qui consiste à te présenter un univers fantastique à la fois familier et original, touffu et plein d’interstices pour que tu puisses y glisser tes propres envies… Non vraiment, je suis conquis, mais qui en doutait ? »

Côme Martin

« Et comme d'habitude avec Melville c'est une explosion ! Plus incandescente et crépusculaire est celle-ci mais elle n'en est pas moins révolutionnaire !!
[...] Et en le lisant, j'y ai aussi vu une galaxie queer sur le point de disparaître. Je ne sais pas si c'était dans les intentions de Melville d'en parler mais les parallèles se font avec ces espaces en marges, petits, si riches et pourtant si fragiles qu'une ordonnance ou la reprise d'un quartier pourrait faire disparaître.
En plus de porter toute cette charge politique, Notre Crépuscule se fend aussi d'une écriture parcellaire (certains diraient ergodique) et didactique à la fois. On nous donne les clefs du camion mais on nous accompagne dans ce leg ! »

Milouch

Notre Crépuscule, système et aides de jeu

Dans Notre Crépuscule de Melville Tilh-Pluñvenn, les Sorcières se définissent par leur héritage, leur arcane, leurs sentiments sur le Crépuscule et quelques détails techniques. 

La magie est libre et poétique et les actions des Sorcières réussissent toujours. Mais un tirage de pierres vives permet de déterminer les conséquences plus ou moins fâcheuses qui pourraient en découler. Lors d'un tirage, chaque pierre claire permet d’assurer qu'un dommage collatéral ne se produira pas, et c’est au joueur ou à la joueuse de choisir quoi sécuriser :

Action réussie dans les temps
Rien n’est immédiatement détérioré
Pas de conséquences pour moi
Pas de conséquences pour mes allié·es
Pas d’avantage pour mes adversaires
Attire l’attention autant que prévu
Le monde secret ne se dégrade pas (en cas d'utilisation de la magie)

Le meneur ou la meneuse de jeu n'applique pas toutes les répercussions possibles, mais en choisit une ou deux parmi la liste selon la situation.

Pour le meneur ou la meneuse de jeu, des fiches de grimoire permettent de s’approprier des factions, des figurants, des lieux et des reliques, et de les combiner dans l’une des 24 amorces d'intrigues proposées dans le jeu.

Notre Crépuscule vu par Melville

Melville Tilh-Pluñvenn revient sur la place de Notre Crépuscule qui vient clôturer une sorte de tryptique commencé avec Bois Dormant et L'INSURRECTION.

« Au début, il y a eu Bois Dormant. Je dis au début, mais Bois Dormant n’est pas mon premier jeu ; j’avais déjà publié Sur les Frontières, Summer Camp et Aux Marches du Pouvoir, notamment. À vrai dire, quand j’ai écrit Bois Dormant, je me disais même que ce serait peut-être mon dernier jeu de rôle. J’avais l’impression d’avoir fait le tour de quelque-chose. Il faut croire que je me trompais.

Au début, donc, il y a eu Bois Dormant. Un jeu qui parle de difficulté et d’espoir, un jeu qui parle d’apprendre à se pardonner, s’aimer et se faire confiance, un jeu infusé de réflexions sur l’effondrement écologique du monde, sur la politique comme organisation de la vie collective et puis sur les territoires pirates comme a pu l’être la ZAD de Notre-Dame-des-Landes.

Ce n’était pas mon premier jeu nourri de pensées politiques, mais c’était celui dans lequel - je crois - c’était le plus manifeste. Je l’ai écrit en 2018, il est sorti chez Jydérie en 2020 ; début 2021 je m’attelais à L’INSURRECTION. Pas le même éditeur, pas la même approche, pas les mêmes mécaniques et pas le même sujet, et pourtant il m’a été évident que les deux jeux étaient reliés. Là aussi, on parle de politique, là aussi, on s’efforce de le faire avec le moins de manichéisme possible. Bois Dormant magnifie l’espoir qu’on puisse faire mieux ensemble malgrés les obstacles externes et internes, L’INSURRECTION souligne la complexité des moments d’embrasement, les contradictions internes de chaque partie prenante, l’entrelacement infini des histoires individuelle et de l’Histoire écrite par les grandes institutions. L’INSURRECTION est rouge comme le feu et la colère, elle répond en quelque sorte au verdoiement de Bois Dormant.

Si je pensais Bois Dormant comme une proposition unique et autonome lors de son écriture, il a été pour moi évident très vite qu’il y aurait une troisième couleur après L’INSURRECTION. Une troisième émotion suscitée par la course du monde et ce que j’y entrevois. Il y aurait du bleu, le bleu de cette tristesse mélancolique qui ne me quitte pas plus que l’espoir ou la rage.

On pourrait faire mieux.

Mais c’est si difficile.

Et peut-être, peut-être qu’on n’y arrivera pas.

Et quoi alors ?

Notre Crépuscule, c’est un récit sans échappatoire. C’est un monde qu’on ne sauvera pas, parce qu’il n’y a pas de remède. C’est le moment où l’on remplace la question “comment on s’en sort ?” par la question “qu’est-ce qu’on fait du temps qu’il reste ?”

Alors non, ce n’est pas joyeux, et il me semble même tout à fait compréhensible qu’on ait la tentation de détourner le regard. C’est compliqué de faire le deuil du futur. Même s’il s’agit de fantastique, même s’il y a des créatures magiques et de la sorcellerie, ça nous confronte aussi. Mais moi j’ai besoin de ça, en plus du reste. De garder en moi le vert, le rouge et le bleu, pour composer un rapport à mon environnement engagé, lucide et solide.

Aucune d’entre nous n’est immortelle et j’ai l’impression que l’on gagne à s’interroger sur ce que l’on va faire du temps qui nous a été imparti avant la fin. Si certains des récits que j’ai pu proposer vous donnent à ressentir, à réfléchir, à vouloir, j’aurais l’impression d’avoir fait bon usage du mien. »

L'intérieur du Crépuscule

C’est avec TysT que tout commence…

Melville Tilh-Pluñvenn écrit Le Jeu de l’éveillée, un jeu solo qui complète le court roman de luvan, pour permettre à la lectrice de s’éveiller à son tour et de passer entre les mondes. Le Jeu de l'éveillée fonctionne avec des tirages de pierres vives, des symboles dessinés par Arnaud S. Maniak parsemés dans le livre :

Dans Notre Crépuscule, Melville a repris des tirages de pierres vives et ces symboles élémentaires (aérien, animal, humide, minéral, vaporeux, végétal). C’est donc tout naturellement qu’Arnaud S. Maniak a rejoint l’équipe pour plus d’illustrations qui sont semées un peu partout dans le livre !

Et Laure Afchain a mis le tout en page, avec un très beau travail de mise en valeur à la fois des illustrations et de la clarté du texte.

Le jeu est en précommande jusqu’au 15 mai sur le site Dystopia, pour un envoi début juillet aux aux souscripteurs et une parution en boutiques et librairies au 1er septembre. Pour des raisons de logistique, les exemplaires ne seront pas dédicacés.

Vous pouvez aussi en profiter pour découvrir les autres jeux de rôle de la collection Jydérie :
Bois Dormant de Melville Tilh-Pluñvenn
Cités abîmés de Côme Martin
Marchebranche de Thomas Munier
… et TysT de luvan publié aux éditions Scylla !

 

NOUT le nouveau livre de luvan

Aujourd'hui paraît NOUT, le nouveau livre de luvan aux éditions La Volte, qui fut soutenu par la Bourse d'aide à la création Dystopia !

« Et si la Terre valsait à des centaines de millions d’années lumière du Soleil, dans les indicibles immensités glacées ? Quelles voix nous parleraient depuis ces éons ? »

Pour fêter ça, luvan sera à la librairie Les Mots à la bouche vendredi 25 avril !

Et pour découvrir d'autres textes de luvan, il y a les recueils Cru et Few of us et aussi le roman TysT aux éditions Scylla !

Notre Crépuscule en précommande

Et c’est l’ouverture de la précommande pour le nouveau jeu de rôle de la collection Jydérie !

Notre Crépuscule, fantaisie contemporaine et mélancolique de Melville Tilh-Pluñvenn, illustré par Arnaud S. Maniak, et mis en page par Laure Afchain, sous une couverture de Samuel Araya.

Dans Notre Crépuscule, on joue des Sorcières, référentes d’un monde magique dissimulé dans les interstices du nôtre et sur le point de disparaître. On joue la fin, des personnages qui ne sauveront pas le monde mais qui doivent faire face à l’inéluctabilité. On joue pour l’émotion, le déni, les dernières promesses, et tout ce qui accompagne un tomber de rideau, quand les lumières se rallument et que la magie se dissipe...

Le jeu fonctionne avec un MJ et plusieurs joueurs et joueuses, des tirages de pierres vives (à fabriquer soi-même) et un imaginaire incroyable à explorer !

Nous ouvrons les précommandes jusqu’au 15 mai sur le dystosite, pour un envoi début juillet aux souscripteurs, et une parution prévue en boutiques et librairies au mois de septembre. Pour des raisons de logistique, les exemplaires ne seront pas dédicacés.

Si vous êtes libraire, bibliothécaire, journaliste, blogueur ou blogueuse, vous pouvez demander des épreuves en PDF, nous nous ferons un plaisir de vous les adresser !

5 ans de plus pour Roche-Nuée

10 ans déjà depuis la parution de Roche-Nuée de Garry Kilworth aux éditions Scylla ! Et la maison vient de prolonger le contrat pour 5 ans de plus !

« Roche-Nuée est, semble-t-il, une montagne au milieu d’un désert de sel, les Terres Mortes. Est-on dans une société préhistorique ou post-apocalyptique ? Le contexte est dur à définir, et se découvrira au fil des pages et de l’histoire, par petites touches. Ce qui est sûr, c’est que Roche-Nuée nous propose un récit initiatique avec des bonnes bases anthropologiques, et il le fait bien !  Passionnant dans la présentation du monde et des mœurs des peuples, le point de vue d’Ombre, paria et première victime des coutumes, est constamment en réflexion et évolution. » Marcelline

Pour fêter ça, Scylla lance une nouvelle campagne de SP (papier ou numérique). Si vous êtes libraire, bibliothécaire, journaliste, blogueuse, blogueur ou que vous parlez de vos lectures sur les réseaux sociaux et souhaitez découvrir ce post-apo, contactez-les.

Billets plus anciens

propulsé par biblys · logiciel libre