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Interview de Mélanie Fazi


La semaine dernière, Mélanie Fazi était interviewée sur ActuSF par Samantha Chauderon.

Elle y parlait de Nous qui n'existons pas bien entendu :

"ActuSF : Sous quelle forme se présente votre texte ?

Mélanie Fazi : ll est presque plus facile de dire ce qu’il n’est pas : il ne relève pas de la fiction, et ce n’est pas non plus un essai théorique ou sociologique, une réflexion menée avec le recul. C’est un texte écrit à chaud et volontairement subjectif, une forme de témoignage à la première personne, mais il est aussi nourri de beaucoup d’échanges avec d’autres gens, avant ou après la publication de ce billet de blog. L’idée était paradoxalement d’aller au plus intime pour tenter de toucher d’autres personnes. Plusieurs lecteurs m’ont dit qu’il racontait avant tout un parcours, qu’il décrivait des états mentaux. Le projet n’était pas tant d’expliquer une forme de différence que d’essayer de faire ressentir au lecteur ce que c’est de se construire hors de la norme, avec l’intuition que le monde n’est pas pour nous tel qu’on nous dit qu’il devrait être, et le trouble profond qui en résulte."

Pour lire l'intégralité de l'entretien, c'est par ici.

 

18 et 19 !


Nous qui n'existons pas de Mélanie Fazi fait beaucoup parler, enthousiasme, et pas qu'un peu...

Deux nouveaux retours plus que positifs datés du 23 octobre.

Chez Timelapse tout d'abord, on peut lire :

"Sa concision et sa clarté m’ont bouleversé, m’ont renvoyé à ma propre situation pour d’autres aspects de ma vie. Cette sensation d’avoir reçu d’autres règles que les autres, de ne pas tout à fait être comme eux, de vivre en marge et les réflexions qui en découlent, a fait mouche pour moi.

Je souhaite faire découvrir cet ouvrage aux autres afin que les personnes qui se posent des questions, puissent peut être mettre le doigt sur ce qu’ils ne parviennent pas à exprimer. Il est important de se rendre compte de ce qui nous fait souffrir afin de renverser la vapeur et pouvoir devenir nous mêmes,sans pour autant nous sentir anormal. Je souhaite également le faire découvrir aux gens autour de moi, afin qu’ils se questionnent, et s’adaptent – fassent le pas de côté, comme le dit si bien l’autrice – aux personnes qui sont dans leur entourage avec ce genre de questions en tête.

C’est ce que Nous qui n’existons pas de Mélanie Fazi m’a offert : une porte de sortie vers un ailleurs, que j’ai le droit d’explorer sans avoir à craindre les remarques autour de moi. J’espère qu’il pourra être votre porte de sortie pour vous trouver."

Toute la chronique est ici.

***

Et chez Libération ensuite :

"Elle s’est ensuite attelée à produire plus affirmé et plus étoffé. Ce livre. Il parle de ce que c’est que de se sentir différente sous le regard des autres et des injonctions de la société. Il parle de l’absence d'«une pulsion considérée comme la chose la plus universelle et la plus banale au monde. Celle qui pousse à chercher un partenaire, à désirer la vie de couple, les relations charnelles, celle qui incite à fonder une famille. La recherche de l’âme sœur, si vous voulez». Nous qui n’existons pas est une confession sans artifices, d’une sincérité touchante et porté par le désir d’aller jusqu’au bout de la décision d’assumer son attirance pour les femmes, et son asexuation."

Tout l'article de Frédérique Roussel est .

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Et si vous souhaitez écouter, rencontrer, vous faire dédicacer un livre de et par Mélanie Fazi, voici un petit récapitulatif des prochains évènements auxquels elle participera :

Allez-y en masse !

 

Dix-septième chronique pour Nous qui n'existons pas


Et un seizième billet enthousiaste signé Soleil Vert pour Nous qui n'existons pas de Mélanie Fazi :

"En d’autres termes ce livre parle de l’identité douloureuse. Ce questionnement traverse toute l’histoire de la littérature et de la philosophie. Mélanie (qu’elle me pardonne cette familiarité) évoque la prise de conscience progressive de sa différence, le besoin de solitude - en fait d’indépendance -, le choix du célibat puis l’attirance pour les femmes, avec ce constat que naître à soi-même sous le regard des autres est un exercice périlleux. Sa conclusion néanmoins rejoint une réflexion d’un maître de l’existentialisme : entre toutes formes de désespoir, celle de renoncer à être soi-même est la pire."

Pour lire l'intégralité, La Sortie est au fond de l'espace...

 

Rencontres et dédicaces de Mélanie Fazi - 6 (et Dystopia en force !)


Si vous avez manqué le lancement à la librairie Millepages ou la rencontre autour de la nouvelle fantastique à la médiathèque François Rabelais, vous pourrez retrouver Mélanie Fazi toute la journée du samedi 24 novembre à Sèvres dans le cadre de la quinzième édition des Rencontres de l'imaginaire (programme téléchargeable en suivant le lien).

Francis Berthelot ainsi qu'Yves et Ada Rémy seront aussi de la fête ! La librairie Les Marque-Pages, partenaire de l'événement, en profitera pour faire une belle mise en avant du Dystocatalogue.

Et Noël approchant à grands pas, ça vous fera une bonne occasion de compléter votre collection, ou d'offrir Nous qui n'existons pas, La Maison du Cygne ou Le Rêve du démiurge avec une dédicace...

Et rappel pour les Rennaises et Rennais : lundi 29, rencontre avec Mélanie Fazi autour de "l'asexualité et autres non-étiquettes".

 

Quinzième et seizième critique pour Nous qui n'existons pas !


On n'arrête pas Nous qui n'existons pas de Mélanie Fazi :

Paco, tout d'abord, sur Un dernier livre avant la fin du monde :

"Nous qui n’existons pas est un livre de doute, de questionnement, de découragement parfois. Mais c’est aussi pour moi un livre profondément lumineux, empli d’espoir et de bienveillance. Un livre dont le cheminement intellectuel et le processus de création ont été accueillis sereinement dans l’entourage de l’autrice, et qui a libéré la parole sur les questions multiples et complexes que sont les identités de genre, l’asexualité et le rapport aux normes diverses et variées."

Toute sa critique est par ici.

Et peu de temps après, Antoine St. Epondyle sur son blog Cosmo Orbüs :

"Plus le temps passe et plus je donne raison à Brian Molko, chanteur du groupe Placebo, qui disait, il y a des lustres à la téloche, qu’il faut paradoxalement écrire au plus personnel pour toucher à l’universel. C’est le tour de force que réussit Mélanie Fazi dans Nous qui n’existons pas, en partant de sa situation propre pour révéler la difficulté de vivre sereinement avec une différence dans un monde normalisé."

Toute sa critique est par ...

Si vous souhaitez participer aux rencontres à venir avec l'autrice, l'agenda est mis à jour régulièrement sur son site.

 

Coup de cœur de la librairie des Volcans et quatorzième chronique


Nous qui n'existons pas de Mélanie Fazi poursuit son chemin. Après une interview sur le Snapchat du Monde la semaine dernière, un coup de cœur de Gaëlle Pradeau de la librairie des Volcans (Clermont-Ferrand) :

"Il est de ces textes d’exception qui s’impriment en nous, nous saisissent, s’inscrivent dans notre mémoire comme d’emblée une référence pour penser et comprendre l’autre, ou se révéler à soi-même. Or c’est probablement en ce sens que résonnera pour beaucoup le témoignage de Mélanie Fazi, nouvelliste fantastique de renom. Il en a la force d’impact.
Rien, ici, n’est dit au hasard : ce qu’elle nous dévoile de ses choix artistiques et de ses inspirations, ce qu’elle nous confie sur son rapport à l’écriture et cette « obstination silencieuse » qui la caractérise, se retrouveront dans la quête d’une identité intime qu’elle ne parvient pas à cerner puisque l’ « étiquette » manque pour ceux dont les choix ne conviennent pas aux standards, ni aux discours ambiants. La nuance isole et vous rend facilement suspect. 
Aussi le « sentiment d’étrangeté » est-il défini dans ses ramifications les plus fines et les plus insidieuses, il se déploie tout au long du récit avec une multiplicité de visages et de paradoxes, non pas comme une faiblesse à vaincre, mais comme une source de richesses difficile à contraindre, une source douloureuse que l’auteure cherche à apaiser en tentant de remonter à sa cause. Or l’acte de bravoure me semble ici absolu : celui d’avoir suivi finalement son instinct envers et contre tout, malgré les injonctions extérieures, la bienséance, les questionnements intrusifs et l’absence de modèle sur lequel s’appuyer. Il fallait alors une confiance éprouvée en la vie, je crois, et sa beauté diffuse, avec la conviction d’émotions toujours vives pour ne pas abdiquer et conserver l’espoir qu’une fois les mots identifiés et posés, il serait peut-être enfin possible de « cesser de s’excuser de tout », tandis que l’on a pu vous reprocher « jusqu’à votre silence »."

***

 Et c'est au tour du Journal Extime de Cyrille de s'enthousiasmer :

"Le texte de Mélanie Fazi a entre autres comme immense atout de mettre des mots sur des choses simples, souvent indicibles ou sortant du champ du questionnement habituel. Sans pour autant être une thèse universitaire. C’est avant tout un témoignage.

Un autre intérêt est aussi la notion de parcours. Le texte est vivant parce qu’il ne se contente pas de dire « Voilà où j’en suis », mais plutôt « comment j’en suis arrivé où j’en suis »."

Pour lire l'intégralité de la quatorzième chronique, c'est par ici...

 

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