Connexion
Dystopia

Actualités

Une lecture de Dernières nouvelles d'Œsthrénie !

 

Suite à l'opé de nos 10 ans : 10 SP le 10 de chaque mois, la livropathe a découvert Dernières nouvelles d'Œsthrénie, le troisième roman d'Anne-Sylvie Salzman et semble avoir (beaucoup) apprécié le voyage :

"Avec sa minutie et son goût du détail, cet ouvrage n’est pas sans rappeler le travail de ces grands créateurs de mondes que sont Ursula Le Guin et Christian Léourier. C’est une lecture exigeante qui demande toute l’attention de son lecteur, mais le récompense en retour par sa subtilité et sa profondeur."

Pour lire l'intégralité de la chronique, c'est ici

10 annonces pour nos 10 ans - épisode 3


Après l'annonce d'une nouvelle collection, l'annonce d'un nouveau projet, voici venu le temps de lancer les festivités autour des 10 ans de Dystopia. 

Et ça commence lundi 2 mars à la Maison de la Poésie à partir de 20 h.

La soirée se déroulera en trois temps :

L'équipe éditoriale sera passée à la question par Jean-Luc André d'Asciano. Il interrogera ensuite Mélanie Fazi, luvan et Anne-Sylvie Homassel. Le tout sera jalonné de lectures d'extraits de textes de notre catalogue par David Sidibé. La soirée se terminera par une séance de dédicaces.

Maison de la Poésie : Passage Molière 157, rue Saint-Martin 75003 Paris
(Tarif : 5 € / adhérent : 0 €)

Venez nombreuses et nombreux ! Partagez !

 

Bourse d'aide à la création Dystopia : Léo Henry vous parle - 3


Comme promis, voici des nouvelles du projet de Léo Henry :

"Mardi prochain, je prends l'avion pour Buenos Aires. Quinze jours de doc de terrain, de rencontres, d'entretiens, de pillage de librairies et de ruminations. J'aimerais bien ramener des photos, si j'y arrive. J'aimerais attraper quelque chose dans mon petit filet.

Ça fait un bail que je rumine ce voyage. Dans ma version fantasmée, je pensais y aller sereinement, parfaitement préparé. Aujourd'hui, j'ai l'impression que rien n'est en place, que je ne connais pas mon sujet, que mon portuñol sera insuffisant pour convaincre mes interlocuteurs, que je vais me perdre, peut-être. La date arrive et je flippe de plus en plus. Je boitille sur un pied cassé il y a presque six semaines et qui ne devrait plus me faire mal. Je préviens tout le monde que je risque de péter les plombs. Je suis pénible. C'est l'aventure, au fond, l'incertitude du grand saut : j'ai perdu l'habitude.

« Pourquoi tu te lances dans des trucs comme ça ? » est la question que j'ai le plus entendue ces derniers mois. Elle surgit dès que je commence à brosser à grands traits les problèmes que pose ce projet et les abominations qui se cachent juste derrière. Pour l'instant, la seule réponse que j'ai à apporter, c'est : « J’en sais rien. » Aussitôt suivi de  : « Ça m'intéresse. » Nous allons maintenant découvrir à quel point ça m'intéresse. Jusqu'où je suis cap’ d'aller. Jusqu'où j'ai le courage, ou l'inconscience, d'approcher du trou noir.

Je ne suis pas esseulé, heureusement, les copines, les copains, m'accompagnent au bout du mail, au bout du téléphone. J'ai été très frappé, ces derniers mois, de la bienveillance de ces ami.e.s et ces ami.e.s d'ami.e.s. Beaucoup de mes contacts à Buenos Aires se sont bricolés en trois mails, sur de vagues recommandations, ou rien du tout, mon seul intérêt pour le sujet, la dictature, la bédé, Oesterheld. Je suis à chaque fois surpris de la facilité avec laquelle on me connecte, du crédit spontané que l'on accorde à l'écrivain. Quelques-uns de ces personnages que je vais rencontrer m'impressionnent beaucoup. D'autres me disent très vite des choses très fortes. Je ne sais pas quoi faire de toute cette confiance.

Après dix d'absence, je vais renouer avec l'Amérique latine, avec l'été austral et cette capitale étrange, bizarrement familière, familièrement bizarre, et l'âpreté du voyage en solo. Je vais chercher, causer, prendre des notes. Tenir au loin les cauchemars. Trouver un livre.

Je vous tiens au courant !"

D'autres nouvelles à son retour...

10 ans de Dystopia : 10 SP papier et 10 SP numérique à réclamer chaque mois - 8

Les 10 ans de Dystopia, c'est en juin 2020 mais, nous allons les fêter toute l'année afin de pouvoir remettre en avant notre catalogue.

Cette opération s'adresse avant tout aux libraires, bibliothécaires, journalistes, blogueurs ou blogueuses. Si vous n'êtes rien de tout ça, vous pouvez toujours tenter votre chance.

Dans le billet du mois dernier, nous disions du cycle Yirminadingrad qu'il constituait la première colonne vertébrale de notre catalogue. L'œuvre des Rémy a été très vite la deuxième.

Nous avons publié dans l'ordre :
Le Prophète et le Vizir (inédit)
La novella Coups de pistolet dans la forêt dans l'Anthologie 01 (texte qui aurait très bien pu figurer au sommaire du livre suivant tant on y retrouve l'ambiance et les obsessions des auteurs :)
Les Soldats de la mer (réédition)
Le Mont 84 (inédit)

Le témoin a ensuite été transmis à l'équipe du Visage Vert qui a réédité Le Grand Midi.

En maintenant plus de 50 ans de carrière, jamais autant d'œuvres des Rémy n'avaient été disponibles en même temps.

Ils sont presque toujours dans l'hybridation des genres et jouant avec les clichés de nos littératures. C'est le cas de La Maison du Cygne :

"Étrange destin que celui des livres d’Yves et Ada Rémy, salués lors de leur parution et réédités, mais peu lus. La petite maison Dystopia Workshop poursuit son remarquable travail en rendant disponible La Maison du Cygne (Grand Prix de l’Imaginaire 1979). Ce roman envoûtant qui prend les accents du conte et de la fable lie puissance d’invention, finesse dans l’évocation du quotidien et spéculation sociopolitique. Il marque aussi la fin d’une époque, celle de la croyance à la force du collectif."

Pour lire la suite de la critique de Sébastien Omont, il suffit d'attendre Nadeau... 

Si vous êtes libraire, bibliothécaire, journaliste, blogueur ou blogueuse, vous pouvez réclamer ce SP (en précisant si vous souhaitez le recevoir en version papier ou en version numérique).

Il y en aura seulement 10 de chaque version à votre disposition. Ne traînez pas !

N'oubliez pas de vous inscrire à la Dystonewsletter pour ne rien manquer des festivités.

On se retrouve le 10 du mois prochain pour le titre suivant...

 

10 annonces pour nos 10 ans - épisode 2


2020 sera une belle année pour Dystopia et pas seulement parce que nous fêtons nos 10 ans.

Après le lancement de notre collection dédiée au jeu de rôle, nous pouvons officialiser le prochain projet d'Anne-Sylvie Homassel.

Après son roman Dernières nouvelles d’Œsthrénie, paru en même temps que sa traduction de Chants du cauchemar et de la nuit de Thomas Ligotti, elle nous propose de découvrir une nouvelle autrice qui donne dans le weird et l'horreur poétique : Livia Llewellyn. Elle concoctera donc une sélection des meilleures nouvelles de ce recueil. 

Pour l'instant, un seul texte a été traduit en France dans le numéro 27 du Visage Vert : Fournaise. Si vous aimez ce qu'écrivent Lisa Tuttle et Thomas Ligotti, vous ne le regretterez pas. Et comme nous, vous attendrez impatiemment cette nouvelle publication...

Parution prévue : fin 2020 ou début 2021.

 

 

Bourse d'aide à la création Dystopia : Léo Henry vous parle - 2

Lauréat de la première bourse d'aide à la création Dystopia, Léo Henry fait un point sur son projet.

Petit saut dans le passé :

"24 septembre 2019

Quand je me suis lancé dans l'écriture de la bédé "Rainbow Mist" il y a dix ans et le pouce, j'ai expliqué à un copain qui m'interrogeait : "je bosse autour du jazz et des années 60". "C'est cool, il a ironisé, c'est exactement ta spécialité." Et, en effet, je n'y connais à peu près rien au jazz, et encore moins aux années 60. J'ai remis le même genre de couvert avec "Hildegarde", le douzième siècle, les bénédictines, le Saint-Empire tout ça... Et j'en suis là, une fois encore, avec "H.G.O".

Ce mois de septembre, j'ai commencé (je commence) la doc. C'est la phase d'élagage, qui consiste à épuiser des rayons de bibliothèque, moitié au pif, moitié systématiquement, à lire des livres in extenso ou en diagonale, à prendre des notes, à compléter sur Internet, puis à recommencer. Ma cote Dewey du moment c'est 982, histoire de l'Argentine. Le cœur obscur de mon sujet : l'ESMA, Buenos Aires, 1978.

Mais ni l'espace ni le temps ne se laissent facilement réduire. J'ai du 16e siècle dans ma besace, des migrations allemandes et de la guerre asymétrique, de la poésie épique. J'ai des livres de fiction autour de l'articulation SF / politique / récit vécu, j'ai Jack London et Kurt Vonnegut, j'ai pas mal de bédés. Je me contente pour l'heure de déblayer, et c'est une des choses que j'aime le mieux au monde. C'est d'ailleurs sans doute pour ça que je me lance tête baissée dans ces histoires auxquelles je ne connais rien : une excuse pour traîner à la bib et en ligne, pour voyager, aller à la rencontre de gens étranges ou captivants. (Une excuse, aussi, pour ne pas m'intéresser à tout le reste de ce qui m'intéresse.)

Seul bémol dans cette ivresse livresque de "H.G.O." : je m'étais aveuglé sur la dimension *sérieuse* du projet. Après quelques erreurs de dosage - les témoignages sur les camps de torture sont un matériau redoutable, envahissant, choquant - j'aborde avec un peu plus de prudence le cœur de cette histoire. La "guerre sale" est plus vivante que je ne l'avais consciemment pensée. Ces premiers coups de pioche m'ont rappelé Sísifo, notre créa autour de la guerre civile espagnole menée avec luvan : les inquiétudes, les tâtonnements sur les méthodes de travail. J'avais été frappé, lors de nos entretiens à Madrid avec les historiens, de l'actualité de ces événements 80 ans après, leur survivance non seulement dans les mémoires, mais aussi dans les imaginaires et dans les corps. Pour l'Argentine et cette page historique que je scrute, 40 ans seulement ont passé. Les survivants et les bourreaux vivent ensemble, aucun récit n'est clos, le cauchemar n'est pas circonscrit. Et, là encore, ça dépasse les limites temporelles et géographiques. L'Argentine de Condor a bénéficié de la discrétion sinon de la complicité de la France de façon très officielle. De même qu'il y a eu les NDH et les réfugiés à Paris, il y a eu les anciens de l'OAS et les professeurs de torture de l'école américaine. Un nœud, ici.

Voilà pour le petit coucou du fond de ma cave. Je vais continuer à creuser quelques mois avant de penser à la forme du récit. J'irai sans doute en Argentine à la fin du printemps 2020. Et vous tiens au courant si je trouve un filon, un trésor enfoui ou, qui sait, un réseau souterrain pour m'évader."

Très vite un nouveau billet histoire de savoir ce qui a avancé depuis septembre...

 

 

10 annonces pour nos 10 ans - épisode 1


Une nouvelle collection en approche !

La ligne de Dystopia est faite d’exceptions qui font sens. Au commencement était la nouvelle, jusqu’au roman de Léo Henry et Jacques Mucchielli, ceux d’Yves et Ada Rémy, et ceux de Francis Berthelot. Dystopia ne publiait que du texte jusqu’aux corbeaux de Lise L. dans la collection Le Dystographe ; uniquement de la fiction jusqu’au témoignage de Mélanie Fazi.

Pour nos 10 ans, nous nous aventurons sur un nouveau terrain de jeu, sous le nom de « Collection Jydérie » codirigée par Anaïs Vilcocq et Eugénie Bidet.

C’est avec un très grand plaisir que nous annonçons deux jeux de rôle à paraître en octobre 2020 pour ouvrir la collection :

La clé des nuages de Felix kF Beroud, et Bois dormant : vivre avec les ronces, de Manuel Melville Bedouet.

La clé des nuages est un jeu symboliste et poétique pour deux personnes, où on joue un Mage qui explore des ruines mystérieuses pour achever la quête de toute une vie. Il vient tout naturellement trouver sa place aux côtés de la poésie étrange des nouvelles de luvan dans Cru et Few Of Us.

Bois dormant est un jeu choral pour 3-5 personnes, où on joue les membres d’une communauté qui ont choisi la non-violence et devront apprendre à s’aimer, se faire confiance et se pardonner… dans une ville contemporaine en proie à un blocus gouvernemental, un virus étrange, une nature devenue folle et des bâtiments qui s’éveillent. C’est l’improbable chaînon manquant entre le cycle collectif de Yirminadingrad et Nous qui n’existons pas de Mélanie Fazi.

2020 vient juste de commencer et nous sommes impatience et fébrilité.

 
 

10 ans de Dystopia : 10 SP papier et 10 SP numérique à réclamer chaque mois - 7


Les 10 ans de Dystopia approchent, c'est en juin 2020, mais nous anticipons afin de pouvoir remettre en avant notre catalogue. Nous nous y sommes donc pris 1 an à l'avance et nous ferons durer cette opération durant toute l'année 2020 (voire peut-être un peu après...).

Cette opération s'adresse avant tout aux libraires, bibliothécaires, journalistes, blogueurs ou blogueuses. Si vous n'êtes rien de tout ça, vous pouvez toujours tenter votre chance.

Beaucoup de nouvelles publiées chez Dystopia en 10 ans...

Yama Loka terminus de Léo Henry & Jacques Mucchielli (déjà illustré par Stéphane Perger) à un parcours éditorial un peu tortueux. Tout d'abord publié en juin 2008 par L'Altiplano, les stocks restants et les contrats des auteurs ont été rachetés par Dystopia à la cessation d'activité de la maison. Bara Yogoï - sept autres lieux, premier prolongement de ce cycle et premier livre de notre association, était sorti en juin 2010 et ne pouvait décemment rester orphelin...

Léo et Jacques ont très vite posé les bases d'un troisième et d'un quatrième recueil. Si Yama Loka terminus compilait 21 témoignages d'habitants de cette ville imaginaire des pays de l'Est et que Bara Yogoï nous emportait dans ses banlieues, alors Tadjélé - Récits d'exil relaterait la (sur)vie des Yirminites un peu partout dans le monde après la disparition de la ville - embarquant au passage Laurent Kloetzer le temps d'une nouvelle - et se concluerait logiquement par un retour aux sources, mais rédigé par d'autres auteurs (Léo et Jacques devenant ainsi anthologistes). 

Adar - Retour à Yirminadingrad regroupe les textes de Stéphane Beauverger, Sabrina Calvo, Alain Damasio, Mélanie Fazi, Vincent Gessler, Léo Henry, Sébastien Juillard, Laurent Kloetzer, luvan, Norbert Merjagnan, Anne-Sylvie Salzman et Maheva Stephan-Bugni. Ils ont tous été écrits d'après un dessin de Stéphane Perger. Ce dernier recueil a été financé par un crowdfunding, ce qui a permis de réimprimer aussi Yama Loka terminus (dont nous avions vendu les derniers exemplaires rachetés à L'Altiplano) et Bara Yogoï (que nous réimprimions jusque là en numérique).

Les deux derniers recueils ont pu voir le jour malgré la mort de Jacques Mucchielli en 2011.

Le cycle Yirminadingrad forme une première colonne vertébrale du catalogue Dystopia. Il y aura - un jour - un art book qui regroupera tous les dessins de Stéphane Perger (même ceux du spectacle Des Gens vivaient ici) ainsi que les dernières nouvelles éparpillées ici et là...

Si vous êtes libraire, bibliothécaire, journaliste, blogueur ou blogueuse, vous pouvez réclamer ce SP (en précisant si vous souhaitez le recevoir en version papier ou en version numérique).

Il y en aura seulement 10 de chaque version à votre disposition. Ne traînez pas !

N'oubliez pas de vous inscrire à la Dystonewsletter pour ne rien manquer des festivités.

On se retrouve le 10 du mois prochain pour le titre suivant...

 

10 ans de Dystopia : 10 SP papier et 10 SP numérique à réclamer chaque mois - 6


Les 10 ans de Dystopia, c'est en juin 2020, mais nous anticipons afin de pouvoir remettre en avant notre catalogue. Nous nous y prenons donc 1 an à l'avance et nous ferons durer cette opération durant toute l'année 2020 (voire peut-être un peu après...).

Cette opération s'adresse avant tout aux libraires, bibliothécaires, journalistes, blogueurs ou blogueuses. Si vous n'êtes rien de tout ça, vous pouvez toujours tenter votre chance.

Beaucoup de nouvelles publiées chez Dystopia en 10 ans, mais ici c'est un roman.

Le troisième d'Anne-Sylvie SalmanDernières nouvelles d'Œsthrénie, (qui est aussi traductrice sous le nom Anne-Sylvie Homassel).

On aimait déjà les villes imaginaires chez Dystopia, on aime aussi les pays imaginaires !

Yves et Ada Rémy sont tout aussi enthousiastes :

"Cher ami, l'Œsthrénie est si vraie, si authentique, si prégnante que lorsque vous refermerez ce livre, vous vous demanderez, vous, le voyageur, si l'Union européenne est bien certaine de ne compter que les seules nations dont les drapeaux flottent au fronton de son siège à Bruxelles..."

Si vous êtes libraire, bibliothécaire, journaliste, blogueur ou blogueuse, vous pouvez réclamer ce SP (en précisant si vous souhaitez le recevoir en version papier ou en version numérique).

Il y en aura seulement 10 de chaque version à votre disposition. Ne traînez pas !

N'oubliez pas de vous inscrire à la Dystonewsletter pour ne rien manquer des festivités.

On se retrouve le 10 du mois prochain pour le titre suivant...

Deux retours enthousiastes de plus !


Dans le cadre de notre opération "10 SP le 10 de chaque mois pour nos 10 ans", deux nouvelles découvertes de Nous qui n'existons pas de Mélanie Fazi :

"Honnêtement j’ai eu l’impression en lisant certains passages d’avoir été espionnée par l’autrice, et je me suis beaucoup retrouvée dans les interrogations soulevées par ce titre. S’accepter, s’affirmer et surtout oser en parler, je suis aussi passée par toutes ces étapes et voir que d’autres personnes ont été et sont même encore actuellement dans la même situation, c’est un soulagement immense quand on a eu l’impression d’être seule toute sa vie. Je ne m’attendais pas à grand-chose de ce témoignage mais je pense qu’il est tombé à une période importante de ma vie, et qu’il m’a fait du bien. Il fait du bien parce qu’on sent la réflexion derrière chaque mot qui tombe juste, parce qu’on sort complètement des clichés sur l’asexualité (« gneugneu mais tu ressens rien comme émotions alors ») et surtout parce que c’est un appel à s’accepter soi-même et les autres parce qu’il nous propose une autre perspective sur les orientations et tout ce qui est touché par ce mot."

Pour lire l'intégralité de la chronique d'Idées à lire, c'est par ici.

"Donc le lundi matin, elle dit elle-même « S'être dévoilée » en publiant sur son blog et sur les réseaux sociaux un billet qui s'appelait « Vivre sans étiquette » (texte qui se trouve dans son intégralité dans cet ouvrage). Le succès fut immédiat, je ne sais pas en réalité si le mot « succès » est particulièrement adapté. Beaucoup de messages de sympathie, d'amitié.
Elle revoit sa vie, souvent différente de celle des autres. Jeune fille, contrairement à ses camarades, elle ne regardait pas les garçons. Elle était plutôt attirée par les filles, d'une manière que l'on pourrait appeler de platonique.

Un très grand livre, sorte de mise à nu littéraire, pour ma part j'ai trouvé bien du bonheur à lire cet ouvrage que je conseille."

Pour lire celle d'Eireann Yvon, c'est pas .

Nous qui n'existons pas est toujours disponible en version papier et téléchargeable gratuitement en version numérique.

 

 

  1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 32 33 34 35 36 37 38 39 40 41 42 43 44 45 46 47 48 49 50 51 52 53 54