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Dystopia

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Encore une recension pour Nous qui n'existons pas !

Et cette fois-ci, c'était sur Livrement que ça se passait. Un avis du livre de Mélanie Fazi qu'on peut retrouver parmi ses lectures de décembre dernier :

"C’est l’envie fondamentale de partager pour aider qui a animé Mélanie Fazi. La non-conformité peut être source d’interrogation, de dépréciation et carrément faire naître une sensation d’être décalé·e, « à côté de la plaque » voire à contre-courant. J’ai aimé le corps même : brut, car les mots mis sur les émotions sont simples, sans détour et sans fard. Pour peu que l’on soit doué·e d’empathie, on imagine sans mal les montagnes russes vécues."

Pour pouvez accéder à son billet complet ici !

10 ans de Dystopia : 10 SP papier et 10 SP numérique à réclamer chaque mois - 9


Les 10 ans de Dystopia approchent à grands pas, c'est en juin 2020, mais nous allons les fêter toute l'année afin de pouvoir remettre en avant notre catalogue.

Cette opération s'adresse avant tout aux libraires, bibliothécaires, journalistes, blogueurs ou blogueuses. Si vous n'êtes rien de tout ça, vous pouvez toujours tenter votre chance.

Comme vous le savez, nous publions beaucoup de nouvelles et nos deux meilleures ventes sont des recueils : Ainsi naissent les fantômes de Lisa Tuttle et Chants du cauchemar et de la nuit de Thomas Ligotti

Ainsi naissent les fantômes, recueil de nouvelles inédites, choisies, présentées et traduites par Mélanie Fazi a eu tout ce qu'on pouvait espérer (et même ce qu'on n'espérait même pas d'ailleurs) : un Grand Prix de l'Imaginaire, une reprise en Folio SF et surtout ça nous a permis de faire venir Lisa Tuttle et de lui faire rencontrer sa première traductrice "attitrée" : Nathalie Serval. Et très vite, de lancer le projet d'un best of des nouvelles de Lisa Tuttle publiées chez Denoël et traduites par cette dernière. 

De la trentaine de textes publiés sur deux recueils, Le Nid et Sur les ailes du cauchemar, ainsi qu'une série d'anthologies Territoires de l'inquiétude, nous en avons sélectionné 14 avec Nathalie Serval et Mélanie Fazi pour donner le sommaire des Chambres inquiètes :

« Lisa Tuttle élève la nouvelle au rang d’art. Chaque nouvelle possède une architecture parfaite, invisible mais bien là, discrètement et élégamment masquée par une écriture au scalpel. Rien n’est en trop. Rien ne manque. Un équilibre idéal pour encore une fois se jouer de nos peurs et de nos frustrations, celles qu’on s’impose ou qui nous sont imposées. Lisa Tuttle les met en image, leur donne littéralement vie en les personnifiant. »

Pour lire l'intégralité de la critique, c'est sur Les Voltés Anonymes.

Si vous êtes libraire, bibliothécaire, journaliste, blogueur ou blogueuse, vous pouvez réclamer ce SP (en précisant si vous souhaitez le recevoir en version papier ou en version numérique).

Il y en aura seulement 10 de chaque version à votre disposition. Ne traînez pas !

N'oubliez pas de vous inscrire à la Dystonewsletter pour ne rien manquer des festivités.

On se retrouve le 10 du mois prochain pour le titre suivant...

 

10 annonces pour nos 10 ans - épisode 4


Nouveau microretirage pour Ainsi naissent les fantômes de Lisa Tuttle, recueil de nouvelles choisies, présentées et traduites par Mélanie Fazi.

Notre deuxième livre, publié en 2011, un peu moins d'un an après Bara Yogoï, a reçu un accueil que l'on n'attendait pas.

Après un premier tirage à 400 exemplaires en impression numérique (deux fois plus que notre premier titre) tout s'est enchaîné très vite et très bien : outre les lectrices et lecteurs conquis, un Grand Prix de l'Imaginaire catégorie Nouvelle étrangère en 2012, une reprise en 2014 chez Folio SF (vendue aujourd'hui à plus de 2 000 exemplaires) et plusieurs réimpressions successives de 200 ex jusqu'à aujourd'hui, le recueil fait partie de nos trois meilleures ventes.

Quelque 1 100 exemplaires vendus pour la version Dystopia pour 1 400 d'imprimés. 1 000 de plus que le tirage d'origine !

Ce premier recueil de textes inédits a été suivi par Les Chambres inquiètes, un best of des nouvelles de Lisa Tuttle, publiées par Denoël et traduites par Nathalie Serval.

Ils existent aussi en version numérique, sans DRM et c'est en vente en exclusivité ici. Vous trouverez même du téléchargement gratuit pour goûter.

Tout le Dystocatalogue est donc au complet pour nos 10 ans. Nous sommes prêts et en route vers les 2000 ex...

 

Une lecture de Dernières nouvelles d'Œsthrénie !

 

Suite à l'opé de nos 10 ans : 10 SP le 10 de chaque mois, la livropathe a découvert Dernières nouvelles d'Œsthrénie, le troisième roman d'Anne-Sylvie Salzman et semble avoir (beaucoup) apprécié le voyage :

"Avec sa minutie et son goût du détail, cet ouvrage n’est pas sans rappeler le travail de ces grands créateurs de mondes que sont Ursula Le Guin et Christian Léourier. C’est une lecture exigeante qui demande toute l’attention de son lecteur, mais le récompense en retour par sa subtilité et sa profondeur."

Pour lire l'intégralité de la chronique, c'est ici

10 annonces pour nos 10 ans - épisode 3


Après l'annonce d'une nouvelle collection, l'annonce d'un nouveau projet, voici venu le temps de lancer les festivités autour des 10 ans de Dystopia. 

Et ça commence lundi 2 mars à la Maison de la Poésie à partir de 20 h.

La soirée se déroulera en trois temps :

L'équipe éditoriale sera passée à la question par Jean-Luc André d'Asciano. Il interrogera ensuite Mélanie Fazi, luvan et Anne-Sylvie Homassel. Le tout sera jalonné de lectures d'extraits de textes de notre catalogue par David Sidibé. La soirée se terminera par une séance de dédicaces.

Maison de la Poésie : Passage Molière 157, rue Saint-Martin 75003 Paris
(Tarif : 5 € / adhérent : 0 €)

Venez nombreuses et nombreux ! Partagez !

 

Bourse d'aide à la création Dystopia : Léo Henry vous parle - 3


Comme promis, voici des nouvelles du projet de Léo Henry :

"Mardi prochain, je prends l'avion pour Buenos Aires. Quinze jours de doc de terrain, de rencontres, d'entretiens, de pillage de librairies et de ruminations. J'aimerais bien ramener des photos, si j'y arrive. J'aimerais attraper quelque chose dans mon petit filet.

Ça fait un bail que je rumine ce voyage. Dans ma version fantasmée, je pensais y aller sereinement, parfaitement préparé. Aujourd'hui, j'ai l'impression que rien n'est en place, que je ne connais pas mon sujet, que mon portuñol sera insuffisant pour convaincre mes interlocuteurs, que je vais me perdre, peut-être. La date arrive et je flippe de plus en plus. Je boitille sur un pied cassé il y a presque six semaines et qui ne devrait plus me faire mal. Je préviens tout le monde que je risque de péter les plombs. Je suis pénible. C'est l'aventure, au fond, l'incertitude du grand saut : j'ai perdu l'habitude.

« Pourquoi tu te lances dans des trucs comme ça ? » est la question que j'ai le plus entendue ces derniers mois. Elle surgit dès que je commence à brosser à grands traits les problèmes que pose ce projet et les abominations qui se cachent juste derrière. Pour l'instant, la seule réponse que j'ai à apporter, c'est : « J’en sais rien. » Aussitôt suivi de  : « Ça m'intéresse. » Nous allons maintenant découvrir à quel point ça m'intéresse. Jusqu'où je suis cap’ d'aller. Jusqu'où j'ai le courage, ou l'inconscience, d'approcher du trou noir.

Je ne suis pas esseulé, heureusement, les copines, les copains, m'accompagnent au bout du mail, au bout du téléphone. J'ai été très frappé, ces derniers mois, de la bienveillance de ces ami.e.s et ces ami.e.s d'ami.e.s. Beaucoup de mes contacts à Buenos Aires se sont bricolés en trois mails, sur de vagues recommandations, ou rien du tout, mon seul intérêt pour le sujet, la dictature, la bédé, Oesterheld. Je suis à chaque fois surpris de la facilité avec laquelle on me connecte, du crédit spontané que l'on accorde à l'écrivain. Quelques-uns de ces personnages que je vais rencontrer m'impressionnent beaucoup. D'autres me disent très vite des choses très fortes. Je ne sais pas quoi faire de toute cette confiance.

Après dix d'absence, je vais renouer avec l'Amérique latine, avec l'été austral et cette capitale étrange, bizarrement familière, familièrement bizarre, et l'âpreté du voyage en solo. Je vais chercher, causer, prendre des notes. Tenir au loin les cauchemars. Trouver un livre.

Je vous tiens au courant !"

D'autres nouvelles à son retour...

10 ans de Dystopia : 10 SP papier et 10 SP numérique à réclamer chaque mois - 8

Les 10 ans de Dystopia, c'est en juin 2020 mais, nous allons les fêter toute l'année afin de pouvoir remettre en avant notre catalogue.

Cette opération s'adresse avant tout aux libraires, bibliothécaires, journalistes, blogueurs ou blogueuses. Si vous n'êtes rien de tout ça, vous pouvez toujours tenter votre chance.

Dans le billet du mois dernier, nous disions du cycle Yirminadingrad qu'il constituait la première colonne vertébrale de notre catalogue. L'œuvre des Rémy a été très vite la deuxième.

Nous avons publié dans l'ordre :
Le Prophète et le Vizir (inédit)
La novella Coups de pistolet dans la forêt dans l'Anthologie 01 (texte qui aurait très bien pu figurer au sommaire du livre suivant tant on y retrouve l'ambiance et les obsessions des auteurs :)
Les Soldats de la mer (réédition)
Le Mont 84 (inédit)

Le témoin a ensuite été transmis à l'équipe du Visage Vert qui a réédité Le Grand Midi.

En maintenant plus de 50 ans de carrière, jamais autant d'œuvres des Rémy n'avaient été disponibles en même temps.

Ils sont presque toujours dans l'hybridation des genres et jouant avec les clichés de nos littératures. C'est le cas de La Maison du Cygne :

"Étrange destin que celui des livres d’Yves et Ada Rémy, salués lors de leur parution et réédités, mais peu lus. La petite maison Dystopia Workshop poursuit son remarquable travail en rendant disponible La Maison du Cygne (Grand Prix de l’Imaginaire 1979). Ce roman envoûtant qui prend les accents du conte et de la fable lie puissance d’invention, finesse dans l’évocation du quotidien et spéculation sociopolitique. Il marque aussi la fin d’une époque, celle de la croyance à la force du collectif."

Pour lire la suite de la critique de Sébastien Omont, il suffit d'attendre Nadeau... 

Si vous êtes libraire, bibliothécaire, journaliste, blogueur ou blogueuse, vous pouvez réclamer ce SP (en précisant si vous souhaitez le recevoir en version papier ou en version numérique).

Il y en aura seulement 10 de chaque version à votre disposition. Ne traînez pas !

N'oubliez pas de vous inscrire à la Dystonewsletter pour ne rien manquer des festivités.

On se retrouve le 10 du mois prochain pour le titre suivant...

 

10 annonces pour nos 10 ans - épisode 2


2020 sera une belle année pour Dystopia et pas seulement parce que nous fêtons nos 10 ans.

Après le lancement de notre collection dédiée au jeu de rôle, nous pouvons officialiser le prochain projet d'Anne-Sylvie Homassel.

Après son roman Dernières nouvelles d’Œsthrénie, paru en même temps que sa traduction de Chants du cauchemar et de la nuit de Thomas Ligotti, elle nous propose de découvrir une nouvelle autrice qui donne dans le weird et l'horreur poétique : Livia Llewellyn. Elle concoctera donc une sélection des meilleures nouvelles de ce recueil. 

Pour l'instant, un seul texte a été traduit en France dans le numéro 27 du Visage Vert : Fournaise. Si vous aimez ce qu'écrivent Lisa Tuttle et Thomas Ligotti, vous ne le regretterez pas. Et comme nous, vous attendrez impatiemment cette nouvelle publication...

Parution prévue : fin 2020 ou début 2021.

 

 

Bourse d'aide à la création Dystopia : Léo Henry vous parle - 2

Lauréat de la première bourse d'aide à la création Dystopia, Léo Henry fait un point sur son projet.

Petit saut dans le passé :

"24 septembre 2019

Quand je me suis lancé dans l'écriture de la bédé "Rainbow Mist" il y a dix ans et le pouce, j'ai expliqué à un copain qui m'interrogeait : "je bosse autour du jazz et des années 60". "C'est cool, il a ironisé, c'est exactement ta spécialité." Et, en effet, je n'y connais à peu près rien au jazz, et encore moins aux années 60. J'ai remis le même genre de couvert avec "Hildegarde", le douzième siècle, les bénédictines, le Saint-Empire tout ça... Et j'en suis là, une fois encore, avec "H.G.O".

Ce mois de septembre, j'ai commencé (je commence) la doc. C'est la phase d'élagage, qui consiste à épuiser des rayons de bibliothèque, moitié au pif, moitié systématiquement, à lire des livres in extenso ou en diagonale, à prendre des notes, à compléter sur Internet, puis à recommencer. Ma cote Dewey du moment c'est 982, histoire de l'Argentine. Le cœur obscur de mon sujet : l'ESMA, Buenos Aires, 1978.

Mais ni l'espace ni le temps ne se laissent facilement réduire. J'ai du 16e siècle dans ma besace, des migrations allemandes et de la guerre asymétrique, de la poésie épique. J'ai des livres de fiction autour de l'articulation SF / politique / récit vécu, j'ai Jack London et Kurt Vonnegut, j'ai pas mal de bédés. Je me contente pour l'heure de déblayer, et c'est une des choses que j'aime le mieux au monde. C'est d'ailleurs sans doute pour ça que je me lance tête baissée dans ces histoires auxquelles je ne connais rien : une excuse pour traîner à la bib et en ligne, pour voyager, aller à la rencontre de gens étranges ou captivants. (Une excuse, aussi, pour ne pas m'intéresser à tout le reste de ce qui m'intéresse.)

Seul bémol dans cette ivresse livresque de "H.G.O." : je m'étais aveuglé sur la dimension *sérieuse* du projet. Après quelques erreurs de dosage - les témoignages sur les camps de torture sont un matériau redoutable, envahissant, choquant - j'aborde avec un peu plus de prudence le cœur de cette histoire. La "guerre sale" est plus vivante que je ne l'avais consciemment pensée. Ces premiers coups de pioche m'ont rappelé Sísifo, notre créa autour de la guerre civile espagnole menée avec luvan : les inquiétudes, les tâtonnements sur les méthodes de travail. J'avais été frappé, lors de nos entretiens à Madrid avec les historiens, de l'actualité de ces événements 80 ans après, leur survivance non seulement dans les mémoires, mais aussi dans les imaginaires et dans les corps. Pour l'Argentine et cette page historique que je scrute, 40 ans seulement ont passé. Les survivants et les bourreaux vivent ensemble, aucun récit n'est clos, le cauchemar n'est pas circonscrit. Et, là encore, ça dépasse les limites temporelles et géographiques. L'Argentine de Condor a bénéficié de la discrétion sinon de la complicité de la France de façon très officielle. De même qu'il y a eu les NDH et les réfugiés à Paris, il y a eu les anciens de l'OAS et les professeurs de torture de l'école américaine. Un nœud, ici.

Voilà pour le petit coucou du fond de ma cave. Je vais continuer à creuser quelques mois avant de penser à la forme du récit. J'irai sans doute en Argentine à la fin du printemps 2020. Et vous tiens au courant si je trouve un filon, un trésor enfoui ou, qui sait, un réseau souterrain pour m'évader."

Très vite un nouveau billet histoire de savoir ce qui a avancé depuis septembre...

 

 

10 annonces pour nos 10 ans - épisode 1


Une nouvelle collection en approche !

La ligne de Dystopia est faite d’exceptions qui font sens. Au commencement était la nouvelle, jusqu’au roman de Léo Henry et Jacques Mucchielli, ceux d’Yves et Ada Rémy, et ceux de Francis Berthelot. Dystopia ne publiait que du texte jusqu’aux corbeaux de Lise L. dans la collection Le Dystographe ; uniquement de la fiction jusqu’au témoignage de Mélanie Fazi.

Pour nos 10 ans, nous nous aventurons sur un nouveau terrain de jeu, sous le nom de « Collection Jydérie » codirigée par Anaïs Vilcocq et Eugénie Bidet.

C’est avec un très grand plaisir que nous annonçons deux jeux de rôle à paraître en octobre 2020 pour ouvrir la collection :

La clé des nuages de Felix kF Beroud, et Bois dormant : vivre avec les ronces, de Manuel Melville Bedouet.

La clé des nuages est un jeu symboliste et poétique pour deux personnes, où on joue un Mage qui explore des ruines mystérieuses pour achever la quête de toute une vie. Il vient tout naturellement trouver sa place aux côtés de la poésie étrange des nouvelles de luvan dans Cru et Few Of Us.

Bois dormant est un jeu choral pour 3-5 personnes, où on joue les membres d’une communauté qui ont choisi la non-violence et devront apprendre à s’aimer, se faire confiance et se pardonner… dans une ville contemporaine en proie à un blocus gouvernemental, un virus étrange, une nature devenue folle et des bâtiments qui s’éveillent. C’est l’improbable chaînon manquant entre le cycle collectif de Yirminadingrad et Nous qui n’existons pas de Mélanie Fazi.

2020 vient juste de commencer et nous sommes impatience et fébrilité.

 
 

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