Dystopia a fêté ses 15 ans d'édition en juin 2025.

15 ans et 32 titres. Ça méritait bien une petite rubrique dédiée à l'exploration de notre catalogue !

Voici donc un rendez-vous hebdomadaire sur notre blog pour (re)découvrir notre production parcimonieuse et celle des éditeurs que nous diffusons et distribuons : les éditions ScyllaLe Visage VertLes Règles de la nuit et Callidor dans l'ordre de prise en charge. Il y aura aussi des SP à la clef pour les prescripteurs (quantités et conditions à la fin de chaque billet).

Déjà 10 ans pour les éditions Scylla, émanation de la librairie du même nom, partenaire et cheville ouvrière de Dystopia depuis le début de l'aventure. 

Le catalogue de la maison, encore plus parcimonieux que celui de sa grande sœur, est lancé en avril 2015 à la suite d'un financement participatif avec deux livres : Roche-Nuée de Garry Kilworth (une réédition sur laquelle nous reviendrons dans un des prochains épisodes de cette rubrique) et Il faudrait pour grandir oublier la frontière de Sébastien Juillard, un texte inédit, premier titre de la collection de novellas de 111 111 signes.

Les éditions Scylla et Dystopia se ressemblent beaucoup et c'est normal. Deux formats avec grands rabats (12x17 cm pour le poche et 15x20 cm avec des rabats encore plus grands de 12 cm pour les projets éditoriaux plus copieux), pas de logo de la maison sur la couverture mais seulement sur la première page (c'est probablement leur seul signe distinctif), pas de texte de 4e de couverture et une illustration panoramique confiée à un(e) graphiste avec la mission d'intégrer la titraille au dessin le plus harmonieusement possible et de jouer avec le code barre afin de faire d'un truc purement utilitaire quelque chose de joli...

Fun fact : Notre format poche est insipiré des premiers titres de L'Arbre Vengeur dont nous aimons beaucoup le travail tant sur la forme que sur le fond. Nous avons juste arrondi les côtes sur 12 et 17 cm et nous les avons augmentées de 3 cm dans la hauteur et la largeur pour notre grand format. Parce que comme pour les prix de vente, nous aimons les comptes ronds et craignons les virgules.

Il faudrait pour grandir oublier la frontière prolonge la nouvelle La Cigarette que vous pouvez télécharger gratuitement sur le site des éditions Scylla. L'auteur décrivait la vie dans la bande de Gaza au milieu du XXIe siècle. Il faut bien se rendre à l'évidence que ces textes déjà durs ont été violemment rattrapés et dépassés par la réalité et qu'on devra les lire désormais comme des uchronies.

Dans le Bifrost n°80, Pierre Charrel terminait sa critique de la novella par ces mots :

"La dimension science-fictionnelle du texte joue aussi un rôle clef dans l’affirmation de l’inanité de la frontière. Les innovations technologiques émaillant la novella sont autant de moyens d’abolir des limites semblant là encore infranchissables : celle entre l’homme et la machine, ou bien encore celle séparant les vivants des morts… Prenant la suite d’auteurs tels que Robert Silverberg (Roma Aeterna) et Norman Spinrad (Oussama), scrutant la question moyen-orientale par le prisme des littératures de l’Imaginaire, Sébastien Juillard compose donc avec Il faudrait pour grandir oublier la frontière une géopolitique-fiction aussi belle que convaincante."

Vous pouvez la lire en intégralité sur le site nooSFere.

Si vous êtes libraire, bibliothécaire, journaliste ou prescripteurice n’hésitez pas à nous demander des services presse ! Pour Il faudrait pour grandir oublier la frontière, nous proposons :
- 5 ex en version papier (France métropolitaine uniquement)
- 5 ex en version numérique
À vos mails !

Épisodes précédents :

1/ Bara Yogoï de Léo HenryJacques Mucchielli et Stéphane Perger (Dystopia)
2/ Revue Le Visage Vert n° 2 (Le Visage Vert)
3/ Sweeney Todd de Rymer (Callidor)