Le Crépuscule dans la compote
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Deux retours enthousiastes pour Notre Crépuscule de Melville Tilh-Pluñvenn dans la newsletter dominicale La Compote de Côme !
« Melville, à l’inverse de bien trop d’auteurices indés, n’oublie pas de prendre son lectorat par la main et de lui fournir moult conseils, guides et autres galerie de personnages pour la mise en place d’une campagne du jeu se fasse presque sans effort. Et puis il y a cette touche bien particulière qui consiste à te présenter un univers fantastique à la fois familier et original, touffu et plein d’interstices pour que tu puisses y glisser tes propres envies… Non vraiment, je suis conquis, mais qui en doutait ? »
« Et comme d'habitude avec Melville c'est une explosion ! Plus incandescente et crépusculaire est celle-ci mais elle n'en est pas moins révolutionnaire !!
[...] Et en le lisant, j'y ai aussi vu une galaxie queer sur le point de disparaître. Je ne sais pas si c'était dans les intentions de Melville d'en parler mais les parallèles se font avec ces espaces en marges, petits, si riches et pourtant si fragiles qu'une ordonnance ou la reprise d'un quartier pourrait faire disparaître.
En plus de porter toute cette charge politique, Notre Crépuscule se fend aussi d'une écriture parcellaire (certains diraient ergodique) et didactique à la fois. On nous donne les clefs du camion mais on nous accompagne dans ce leg ! »