Papier - 10,00 €
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192 pages
Parution : octobre 2013
Éditeur : DYSTOPIA
ISBN : 979-10-91146-05-0
EAN : 9791091146050
Existe aussi en numérique.
Cru
et Stéphane PERGER (Illustrateur (couverture)) , Léo HENRY (Auteur de la postface)
Sommaire
- Brise-glace
- La Femme verte
- Le Tunnel
- Kiruna
- Le Pacte
- Mange moi
- Moroï
- Le Courbe
- Carmina
- Reprise
- Le Rapt
- Postface de Léo HENRY
« À travers les onze textes de ce recueil, on découvre peu à peu l'univers très particulier de luvan. La narration souvent cryptique peut surprendre, chaque nouvelle étant à aborder comme une énigme, un puzzle ou une mosaïque (surtout pour la dernière nouvelle Le rapt qui constitue la moitié du recueil). Intriguant et dépaysant, Cru est une bonne surprise et se révèle un bon moment. »
« Que dire sinon un merci tonitruant aux éditions Dystopia pour avoir rendu tangible ce recueil dans un objet encore une fois parfait, et bien entendu à Luvan, première responsable et qui fait partie de ces talents qui, dans une recrudescence de littératures cruellement fades et toutes interchangeables, s’incrustent, bousc(r)ulent et prouvent que oser, c’est bien, l’audace c’est encore mieux pour un plaisir toujours accru. Incruyable, non ? Je vous l’avais dit ! »
« Un recueil pas toujours facile d'accès mais qui contient des textes qui valent vraiment le coup de s'immerger dans l'univers atypique de l'auteure. La poésie des oxymores a souvent su m'emporter. Dystopia, encore une fois, a déniché une plume singulière et osé la publier. À découvrir. »
« Un grand recueil et une révélation majeure. »
« Si je devais résumer en deux mots ce recueil, je le qualifierais d’étrange (tout est perturbant, du format du livre au mode de récit), et de fascinant (par son atmosphère, son écriture). Je ne suis pas sûre d’avoir tout saisi à la lecture, mais c’est un des livres qui imprègnent et dont les échos résonnent encore bien longtemps après la lecture. »
« La langue de Luvan, son verbe façonnent littéralement l’étrangeté : l’écriture est là synesthésique : on voit avec les mots, on sent à travers l’arc tendu des phrases. Comment, ensuite, ne pas se laisser happer ? Il y a l’angoisse grise et glauque de la mer antarctique. Il y a le pacte chaleureux et glacé entre Liv et l’Ourse à la langue de viande crue. Il y a la peau brûlante et verte de la forêt tropicale. Les mots du grand Courbe qui grésillent, barrés, dans un festival de rock à l’autre bout du monde. Et cette infection dans la chair qui rougit et s’étend : la prémonition d’une guerre, que scande déjà le chant d’une valkyrie… »
« Chez luvan, il y a des mots, choisis au cordeau. Un travail d’orfèvre sur la langue, poétique, hypnotisante, un fil qui s’insinuerait dans nos yeux jusqu’à l’âme pour nous entraîner encore plus profondément dans les histoires. luvan écrit des contes macabres et terrifiants terriblement séduisants. Elle laisse des blancs, des noirs, des creux, comme autant de ponctuations invitant le lecteur à s’y faufiler. Les histoires se terminent parfois abruptement, parfois laissées en suspens, comme l’on sent la fine plaque de glace se fissurer sous le pied, nous enveloppant du poids du gouffre en-dessous. »
« Les récits de Cru ne se saisissent pas d’un coup d’œil ou en quelques pages, mais se construisent par accrétion de scènes brèves, portées par l’urgence de dire, de ressentir et faire ressentir, sans s’embarrasser de concessions. Chacune des nouvelles de luvan est un patchwork d’impressions et de sensations fugaces, qui assaillent le lecteur et le submergent sans lui laisser de prise, le bousculant jusqu’à l’évidence, au point où la vue d’ensemble, brusquement, fait sens. Il y a là des textes marquants. D’autres, peut-être, échouent. Mais qu’importe ? Dans un cas comme dans l’autre, il faut s’attarder, relire, savourer ces instants glaçants qui surgissent au détour de chaque page, quand la langue se fait charme ou maléfice, quand l’intime confine à l’universel. »
« Pas facile d'approche donc mais résolument intéressant, "Cru" est un ouvrage qui vaut le détour. "Cru" demandera de la disponibilité, et un temps d'adaptation, car le livre, malgré sa taille, se lit lentement pour s'imprégner des gens, des lieux, des atmosphères, de l'étrangeté et de ce qui n'est que suggéré. Véritable expérience de lecture, déroutante et envoûtante, "Cru" se révèlera être un très bon recueil de nouvelles pour peu que l'on rentre dans l'univers de Luvan. Un livre dont on garde surtout le goût du phrasé et des atmosphère tant les histoires semblent se diluer dans le brouillard de l'obscure. »